Compte rendu sur l'article Bloguer pour enseigner et apprendre
Monsieur Bachand décrit
ce qu’est un blogue. Un blogue est un site interactif qui ressemble à un
journal dans lequel on dépose des billets composés de plusieurs éléments
graphiques. Ces billets peuvent être lus et commentés. L’auteur de l’article
explique que l’idée du blogue vient de loin. Dans les débuts d’Internet, on
cherchait un moyen de publier sur le Web de façon internationale. Suite au
travail de visionnaires sur les sites d’intérêts, les premiers blogues
apparaissent. Depuis, les gens en découvrent l’utilité.
Le conseiller pédagogique poursuit en
montrant les principales composantes d’un blogue : titre, sous-titres,
outils de navigation, archives, liens, etc. Il spécifie que le blogue reste
personnel, donc la composition peut varier.
Charles-Antoine Bachand
présente trois logiciels de blogue afin de montrer les différences qui peuvent
nous guider à choisir celui qui convient le mieux à nos besoins. D’abord, le Blogger (site), qui est simple et populaire. Il
est facile de publier rapidement, mais on est restreint dans les applications.
C’est parfait pour les étudiants. Ensuite, Posterous (site),
qui très simple ainsi que très rapide, mais qui n’a pas beaucoup d’outils de
présentation, mais qui est seulement en anglais. Après, Wordpress (site), qui permet de gérer plusieurs blogues à partir du site
de notre choix, donc parfait pour qu’un enseignement ait un contrôle sur les
blogues de tous ses élèves en même temps. Enfin, Dotclear (site), qui se démarque par son dynamisme et la simplicité de
l’interface. Il est bien personnalisé et totalement francophone. Bref, si un
enseignant veut initier les élèves au monde du blogue, il est préférable de
leur en faire créer un sur le Blogger,
car il est facile de gestion pour l’enseignant et donne un sentiment
d’appropriation aux élèves.
L’auteur nomme les
contextes pédagogiques propices à l’utilisation de cet outil. Premièrement, le
blogue peut servir de vitrine pour l’enseignant, où il pourra publier à
l’intention de ses élèves, qui pourront échanger avec lui. Deuxièmement, le
blogue peut être un portfolio d’apprentissage, c’est-à-dire, un cartable
virtuel contenant leurs réalisations et permettant de suivre leur progression
(métacognition). Cela motive les élèves, les ouvre à l’apprentissage.
Troisièmement, le blogue peut être utile en classe de langue, permettant aux
élèves d’écrire et de se faire commenter, mais aussi de lire des blogues dans
la langue d’étude. Ceci offre un regard sur la culture. Quatrièmement, le
blogue peut agir en tant que carnet de stage. Les étudiants d’un même domaine
peuvent donc échanger leurs réflexions, leurs découvertes et leurs expériences.
Cinquièmement, le blogue peut devenir un portfolio d’œuvres, servant à attirer
l’œil du plus de personnes possible sur leurs accomplissements. Sixièmement, le
blogue peut être un journal d’un disparu dans le but de présenter de faire
connaître des personnages marquants.
Monsieur Bachand fait
la liste des avantages techniques et pédagogiques de cet outil. Techniquement,
on retrouve comme avantages : la facilité de publication (écrire, cliquer),
le fait qu’on puisse commenter, les archives (rien ne se perd malgré le temps
qui passe), le terrain neutre (met les jeunes à l’aise, fait moins partie
intégrante du monde scolaire), l’intégration de différents médiums (images,
vidéos, etc.) et la centralisation sur l’utilisateur (correspond à la
personnalité de l’étudiant à son autonomie). Pédagogiquement, on retrouve comme
avantages : la formalisation des idées par l’écriture (organisation des
idées de façon plaisante), la pratique réflexive (exerce l’élève à devoir
réfléchir pour créer), la trace du cheminement (possibilité de faire un retour
sur d’anciens travaux), l’interaction avec les autres (lieu d’échange avec les
collègues, mais aussi le reste de la communauté, s’alimentant), la publication
(contexte réel poussant l’élève à s’appliquer), la démocratie (la volonté de
publier, l’égalité de tous et la discussion), la compétence TIC (touche aux
technologies sur le plan technique et formel) et l’esprit critique (développer
le jugement des textes qu’on peut trouver).
En conclusion, le
blogue, qui pouvait être souvent vu plus comme un « journal intime »,
s’avère être beaucoup plus que ça. Il mérite que les enseignants se penchent
dessus. Si on y pense, c’est une version interactive qui inclut le tableau, le
courriel, les cahiers d’élèves et le cartable. Non ? C’est un outil qui joint
l’utile à l’agréable. N’est-ce pas ce que nous recherchons ? Cependant, comme
pour tout, je ne peux pas m’empêcher d’envisager les aspects plus négatifs, car
lorsqu’on utilise un outil, quel qu’il soit, pour en faire usage à son plein
potentiel, on doit aussi en connaître les revers. Donc, je me demande :
n’y aurait-il pas plus de risques de copier-coller, de risques que les élèves
mettent plus d’énergie sur la forme que sur le contenu ? Ce sont des questions
sur lesquelles réfléchir, mais surtout pour lesquelles il faudrait prévoir déjà
des solutions.