mardi 6 novembre 2012

TIC + éducation = actualité


Les TIC en éducation : ni panacée, ni supercherie
Simon Collin et Thierry Karsenti
Québec français, Numéro 166, 2012, Pages 70-71

Court résumé 
D’abord, l’article rappelle aux lecteurs la
véritable utilité des TIC en enseignement.
Ensuite, on y voit la place de ceux-ci
dans l’éducation actuelle. Finalement,
des exemples d’intégration des
technologies en lecture, en écriture
et à l’oral sont
présentés.
 
 
Mon opinion sur l’intégration des TIC
Pour ma part, je crois que nous n’avons plus
vraiment le choix d’intégrer les technologies
à notre enseignement. Elles font partie du
quotidien de nos élèves et sont donc un
vecteur de sens pour eux. À première vue,   
cette méthode d’apprentissage peut paraître
un peu superficielle, je l’avoue. Cependant,
je suis d’avis que l’utilisation des TIC est bonne,
comme toute autre façon de transmettre des
connaissances, si on sait comment l’amener et la
doser. Les nouvelles technologies restent une
ressource de plus à notre disposition. C’est à
nous de décider si on veut s’en servir ou non.
 
 
 
Si ce billet a piqué votre curiosité.
Si vous désirez lire cet article.
Si vous désirez lire d’autres articles
concernant ce sujet.

mardi 30 octobre 2012

Une expérience qui enrichit


Lors de mon stage, à l’hiver 2011, j’ai eu l’opportunité de voir les possibilités que peuvent apporter les TIC en enseignement. Mon enseignante associée, étant professeure ressource, se rendait avec son petit groupe d’élèves en difficulté au laboratoire d’informatique. Elle utilisait deux ressources technologiques.

 
Le site du CCDMD (si vous voulez me consulter)

Ce site offre un éventail d’activités catégorisées sur le français.

 Ma critique

Cela permet une différenciation. Chaque élève peut travailler sur la notion avec laquelle il éprouve le plus de difficultés. Ils ont également la chance de progresser à leur propre rythme. Ceux qui prennent davantage leur temps peuvent lire et relire encore la consigne, sans limite de temps. Ceux qui sont rapides ont, à portée de main, une panoplie d’activités. De plus, cela donne la possibilité à l’enseignante, qui ne dirige pas l’activité (puisque c’est le site qui s’en occupe) de se concentrer sur les grandes difficultés de chacun et de leur venir en aide. C’est un bon moyen de savoir où les élèves sont rendus dans leur apprentissage de telle ou telle notion. C’est également une excellente façon, pour le jeune, de s’autoévaluer et de repérer ses erreurs. Bref, cette expérience le rend automne.

 Cependant, j’ai remarqué que les élèves sont portés à moins réfléchir. Ils peuvent répondre en un seul clique et, souvent, ils ne prennent pas le temps de bien faire les activités ; ils veulent seulement le faire rapidement.

 
Word

C’est un logiciel de traitement de texte très connu et utilisé.
Mon enseignante associée s’en servait pour les dictées. J’ai pu, une fois, faire l’expérience de donner une dictée de cette manière.

Ma critique

Cette façon de donner une dictée motive les élèves et les met plus en confiance. Comme ils écrivent plus rapidement à l’ordinateur, cela donne la chance de leur donner davantage de phrases. Ils ont également plus de temps pour se corriger. À la première lecture, ils peuvent se contenter d’écrire la phrase. Ensuite, ils ont la possibilité d’effacer, de réécrire, sans que leur feuille ne soit toute barbouillées. Lorsqu’ils ont terminé, ils impriment leur feuille. Ainsi, l’enseignante peut corriger une version finale propre et claire.

Il ne faut pas oublier d’enlever le correcteur automatique, sinon les élèves ne se fient qu’à ça et quand il n’y a plus de petites barres rouges ou vertes, ils ne se relisent pas et impriment leur document.



C'est le mystère qui remporte la palme


 Mon « coup delittéraire »
Le cercle secret (la trilogie)

            





Résumé : Une jeune fille, Cassie Blake, est contrainte de quitter le soleil de la Californie pour emménager chez sa grand-mère et quitter tous ses amis ainsi que sa ville natale pour la Nouvelle-Angleterre. Elle trouve que la maison de sa grand-mère est lugubre, que la ville est ennuyante et que, de plus, la flamboyante Faye, tigresse de l’école, ne semble pas l’apprécier. Cependant, elle se sent étrangement captivée par Diana, une fille qui vit sur sa rue. Elle va devenir amie avec cette dernière et découvrir que celle-ci fait partie du même groupe que Faye. En effet, Faye, Diana et d’autres adolescents, qui ont l’air d’être les rois de l’école, forment un étrange cercle fermé appelé Le Club. Le destin va pousser Cassie dans le tourbillon de ce bien mystérieux cercle et elle va se rendre compte que certaines légendes pourraient être bien plus réelles qu’elle ne le pensait…  
 

Je me souviens d’avoir été happée par les premières pages de ce livre tout aussi énigmatique que son histoire. Qu’on le veuille ou non, on s’associe à un personnage et on reconnaît également quelques-uns de nos amis. On se dit qu’on va arrêter de lire après ce chapitre et on se rend finalement compte qu’on a passé une partie de la nuit à lire. Trois tomes de suspens, d’ésotérisme et de pur plaisir.

 

Les livres ont même été transportés en série télévisée.

 
 
Pour tout savoir
des autres créations
tout aussi captivantes
de l'auteure, L.J. Smith...
 

mercredi 24 octobre 2012

Formule-moi une question

Dans les diverses possibilités qu'offrent les technologies de l'informatique, il existe une façon de produire des formulaires en ligne. Cette option est très intéressante. Je me suis amusée à créer un petit questionnaire (en rapport avec les TIC, bien sûr).

Ne vous gênez pas, répondez-y !

mardi 23 octobre 2012

La technologie : une bouée

Dans la vie, certaines personnes ont des troubles physiques qui les ralentissent, mais des aides et des outils sont mis à leur disposition pour les soutenir et leur permettre d’avancer. À l’école, certains élèves ont des troubles d’apprentissage qui ralentissent leur formation, mais des aides et des outils peuvent être mis à leur disposition pour les soutenir et leur permettre d’atteindre, eux aussi, leurs buts. Suite à ma lecture de Troubles d’apprentissage : les technologies à la rescousse (Martine Rioux, Jean Chouinard), il m’est possible de définir un trouble d’apprentissage, de comprendre quels sont les aides technologiques offerts et comment bien les utiliser pour modérer le trouble d’apprentissage.

 

 LES TROUBLES D’APPRENTISSAGE

 
Qu’est-ce ?

 Les troubles d’apprentissage peuvent se manifester sur plusieurs plans et touchent le traitement de l’information. Plusieurs personnes le vivent sans même le savoir. Les troubles d’apprentissages et les difficultés d’apprentissage ne sont pas le même problème. Les troubles durent toute la vie, sont là dès l’enfance et ne peuvent être réglés que s’ils sont dépistés tôt et pris en charge à l’aide de stratégies et d’outils motivateurs. Les difficultés, quant à elle, sont passagères et surviennent suite à un évènement extérieur. 

 

 LES AIDES TECHNOLOGIQUES À LA RESCOUSSE

 
Mais, à quoi ça sert ?

 Les principales fonctions des aides à l’écriture qui sont disponibles pour les élèves sont : la synthèse vocale, le correcteur orthographique, la prédiction des mots et l’idéateur ou l’organisateur d’idées.

 
La synthèse vocale

Elle transforme en voix synthétisée un texte écrit à l’ordinateur. La voix fait la lecture du texte en répétant les mots et les syllabes comme ils sont écrits. Ceci peut être à la fois un avantage et un désavantage. Si l’élève à écrit « cado » au lieu de « cadeau », le logiciel le lira de la même façon, donc l’élève ne saura pas, à l’oreille, qu’il a fait une faute. Mais, si l’élève à écrit « ils mangant » au lieu de « il mangent », la synthèse vocale ne le lira pas de la même manière et l’élève comprendra alors en entendant que ce n’est pas ce qu’il voulait écrire. Bref, la voix synthétisée permet une relecture du texte différente et facilitante. L’élève peut alors se concentrer sur la forme (structure) du texte et sur la cohérence (compréhension) de celui-ci.

 
La prédiction de mots

Lorsque l’élève écrit un texte au traitement de texte, le logiciel lui propose une liste de mots en fonction des premières lettres de chaque mot écrit. Normalement, les mots proposés prennent en considération la structure lexicale du texte et les règles de grammaire (ex. accords). L’élève peut choisir parmi les mots suggérés, celui qui correspond à son idée, cliquer dessus, ce qui insère le mot correctement écrit dans le texte. De cette manière, il voit constamment des mots bien orthographiés plutôt que des mots fautifs qu’il a écrits au hasard. 
(Exemple avec WordQ --- VIDÉO)
 
L’organisateur d’idées

Ce logiciel aide l’élève durant l’étape de planification de ses idées ainsi que dans la production de son texte. Il lui permet d’inscrire les grandes lignes de ses idées, de les trier et de les relier entre elles sous forme de schéma pour faire du sens. Ainsi, il peut se fier à ce genre de plan pour rédiger son texte en suivant une ligne directrice, sans oublier aucun aspect important dont il voulait parler.

 
Et, comment s’en sert-on ?

 Quand ?

La sorte d’aide technologique dont l’élève à besoin devrait être sélectionnée par les parents, les enseignants et le ou les spécialistes lors du plan d’intervention auprès de l’élève concerné.

 Pourquoi?

Il faut savoir quel le besoin, l’action principal que l’élève doit atteindre (écrire lire ou s’organiser). L’élève a de la difficulté à réaliser les tâches reliées à ce besoin ou est tout simplement incapable de le faire. Il faut donc cerner le besoin, mais aussi les compétences à travailler en lien avec ce besoin.

 Comment?

Le choix de l’aide qu’on décide de fournir à l’élève doit correspondre à son besoin et lui permettre d’atteindre les barèmes minimaux à la réussite. Ensuite, on normalise son apprentissage, c’est à-dire on soumet ses connaissances à des règles techniques établies. Puis, on optimise ses apprentissages, c’est-à-dire qu’on donne la possibilité et les outils à l’élève pour que ce dernier donne le meilleur rendement possible. 

 Qui?

Les intervenants sont là pour donner accès aux aides technologiques dont l’élève a besoin et pour montrer à ce dernier comment s’en servir adéquatement. Ils sont également présents dans le but de planifier le suivi et d’évaluer de façon régulière les besoins pédagogiques de l’élève et les solutions technologiques qui peuvent lui venir en aide.  

 
En conclusion, il n’y a rien qui ne peut pas être réglé. Il faut simplement prendre la peine d’évaluer les besoins de l’élève qui a un trouble, de planifier un plan d’intervention, de lui fournir les outils nécessaires et de le suivre dans ce processus vers la réussite. La technologie offre maintenant une panoplie de logiciels efficaces et aisés d’utilisation qui facilitent l’écriture. Ils sont comme la canne pour l’aveugle, les béquilles pour le blessé et la chaise roulante pour l’handicapé. Il suffit de trouver quel outil correspond le mieux à l’élève concerné. Les technologies méritent vraiment que les enseignants et les intervenants s’y arrêtent, car elles offrent des ressources qui permettent à ceux-ci d’encourager l’élève et de le mener vers la réussite. C’est un élément de motivation considérable ! 

mercredi 19 septembre 2012

Compte rendu sur le blog

Compte rendu sur l'article Bloguer pour enseigner et apprendre

 

Monsieur Bachand décrit ce qu’est un blogue. Un blogue est un site interactif qui ressemble à un journal dans lequel on dépose des billets composés de plusieurs éléments graphiques. Ces billets peuvent être lus et commentés. L’auteur de l’article explique que l’idée du blogue vient de loin. Dans les débuts d’Internet, on cherchait un moyen de publier sur le Web de façon internationale. Suite au travail de visionnaires sur les sites d’intérêts, les premiers blogues apparaissent. Depuis, les gens en découvrent l’utilité.
Le conseiller pédagogique poursuit en montrant les principales composantes d’un blogue : titre, sous-titres, outils de navigation, archives, liens, etc. Il spécifie que le blogue reste personnel, donc la composition peut varier.
 
Charles-Antoine Bachand présente trois logiciels de blogue afin de montrer les différences qui peuvent nous guider à choisir celui qui convient le mieux à nos besoins. D’abord, le Blogger (site), qui est simple et populaire. Il est facile de publier rapidement, mais on est restreint dans les applications. C’est parfait pour les étudiants. Ensuite, Posterous (site), qui très simple ainsi que très rapide, mais qui n’a pas beaucoup d’outils de présentation, mais qui est seulement en anglais. Après, Wordpress (site), qui permet de gérer plusieurs blogues à partir du site de notre choix, donc parfait pour qu’un enseignement ait un contrôle sur les blogues de tous ses élèves en même temps. Enfin, Dotclear (site), qui se démarque par son dynamisme et la simplicité de l’interface. Il est bien personnalisé et totalement francophone. Bref, si un enseignant veut initier les élèves au monde du blogue, il est préférable de leur en faire créer un sur le Blogger, car il est facile de gestion pour l’enseignant et donne un sentiment d’appropriation aux élèves.
 
L’auteur nomme les contextes pédagogiques propices à l’utilisation de cet outil. Premièrement, le blogue peut servir de vitrine pour l’enseignant, où il pourra publier à l’intention de ses élèves, qui pourront échanger avec lui. Deuxièmement, le blogue peut être un portfolio d’apprentissage, c’est-à-dire, un cartable virtuel contenant leurs réalisations et permettant de suivre leur progression (métacognition). Cela motive les élèves, les ouvre à l’apprentissage. Troisièmement, le blogue peut être utile en classe de langue, permettant aux élèves d’écrire et de se faire commenter, mais aussi de lire des blogues dans la langue d’étude. Ceci offre un regard sur la culture. Quatrièmement, le blogue peut agir en tant que carnet de stage. Les étudiants d’un même domaine peuvent donc échanger leurs réflexions, leurs découvertes et leurs expériences. Cinquièmement, le blogue peut devenir un portfolio d’œuvres, servant à attirer l’œil du plus de personnes possible sur leurs accomplissements. Sixièmement, le blogue peut être un journal d’un disparu dans le but de présenter de faire connaître des personnages marquants.
 
Monsieur Bachand fait la liste des avantages techniques et pédagogiques de cet outil. Techniquement, on retrouve comme avantages : la facilité de publication (écrire, cliquer), le fait qu’on puisse commenter, les archives (rien ne se perd malgré le temps qui passe), le terrain neutre (met les jeunes à l’aise, fait moins partie intégrante du monde scolaire), l’intégration de différents médiums (images, vidéos, etc.) et la centralisation sur l’utilisateur (correspond à la personnalité de l’étudiant à son autonomie). Pédagogiquement, on retrouve comme avantages : la formalisation des idées par l’écriture (organisation des idées de façon plaisante), la pratique réflexive (exerce l’élève à devoir réfléchir pour créer), la trace du cheminement (possibilité de faire un retour sur d’anciens travaux), l’interaction avec les autres (lieu d’échange avec les collègues, mais aussi le reste de la communauté, s’alimentant), la publication (contexte réel poussant l’élève à s’appliquer), la démocratie (la volonté de publier, l’égalité de tous et la discussion), la compétence TIC (touche aux technologies sur le plan technique et formel) et l’esprit critique (développer le jugement des textes qu’on peut trouver).
 
En conclusion, le blogue, qui pouvait être souvent vu plus comme un « journal intime », s’avère être beaucoup plus que ça. Il mérite que les enseignants se penchent dessus. Si on y pense, c’est une version interactive qui inclut le tableau, le courriel, les cahiers d’élèves et le cartable. Non ? C’est un outil qui joint l’utile à l’agréable. N’est-ce pas ce que nous recherchons ? Cependant, comme pour tout, je ne peux pas m’empêcher d’envisager les aspects plus négatifs, car lorsqu’on utilise un outil, quel qu’il soit, pour en faire usage à son plein potentiel, on doit aussi en connaître les revers. Donc, je me demande : n’y aurait-il pas plus de risques de copier-coller, de risques que les élèves mettent plus d’énergie sur la forme que sur le contenu ? Ce sont des questions sur lesquelles réfléchir, mais surtout pour lesquelles il faudrait prévoir déjà des solutions. 


Animons la lecture

Idée d'activité pour animer une lecture

 

La Fable contemporaine
 
Voici ce qu'il serait possible de faire comme situation d'apprentissage avec des élèves du secondaire du deuxième cycle...
 
1. En premier lieu, l'enseignante et les élèves déterminent quels sont les caratéristiques d'une fable.
 
2. En second lieu, les élèves se placent en équipes de deux et choisissent une fable. Ils en font la lecture individuellement et font une courte analyse. On fait un retour en grand grand groupe pour échanger sur les histoires, les morales et les grandes métaphores.
 
3. En troisième lieu, en équipe de deux, ils sélectionnent une des deux fables et la réécrivent dans un contexte contemporain.
 
4. En dernier lieu, chaque équipe raconte leur fable devant la classe de façon animée. Les autres commentent le récit de leurs collègues à l'oral.
 
Place à l'imagination !
 


Utilisations d'un blogue

Quels sont les utilisations possibles d'un blogue ?

 
Un blogue n'a pas qu'une seule utilisation possible, ça c'est certain ! C'est un processus qui fait appel à la créativité, à l'information et à l'échange.
 
On peut y inscrire ses opinions, ses réflexions. Il est également possible de s'y décrire, de parler de soi et de ce qui nous passione. Ainsi, des personnes étant animés par les mêmes intérêts que nous peuvent nous lire et nous laisser des commentaires. Le blogue permet, entre autres, de mettre des liens à vue et de publier des trucs ainsi que des idées sous des thèmes bien précis.
 
Bref, un blogue s'est fait pour s'exprimer, mais aussi et surtout, pour être lu !