mardi 23 octobre 2012

La technologie : une bouée

Dans la vie, certaines personnes ont des troubles physiques qui les ralentissent, mais des aides et des outils sont mis à leur disposition pour les soutenir et leur permettre d’avancer. À l’école, certains élèves ont des troubles d’apprentissage qui ralentissent leur formation, mais des aides et des outils peuvent être mis à leur disposition pour les soutenir et leur permettre d’atteindre, eux aussi, leurs buts. Suite à ma lecture de Troubles d’apprentissage : les technologies à la rescousse (Martine Rioux, Jean Chouinard), il m’est possible de définir un trouble d’apprentissage, de comprendre quels sont les aides technologiques offerts et comment bien les utiliser pour modérer le trouble d’apprentissage.

 

 LES TROUBLES D’APPRENTISSAGE

 
Qu’est-ce ?

 Les troubles d’apprentissage peuvent se manifester sur plusieurs plans et touchent le traitement de l’information. Plusieurs personnes le vivent sans même le savoir. Les troubles d’apprentissages et les difficultés d’apprentissage ne sont pas le même problème. Les troubles durent toute la vie, sont là dès l’enfance et ne peuvent être réglés que s’ils sont dépistés tôt et pris en charge à l’aide de stratégies et d’outils motivateurs. Les difficultés, quant à elle, sont passagères et surviennent suite à un évènement extérieur. 

 

 LES AIDES TECHNOLOGIQUES À LA RESCOUSSE

 
Mais, à quoi ça sert ?

 Les principales fonctions des aides à l’écriture qui sont disponibles pour les élèves sont : la synthèse vocale, le correcteur orthographique, la prédiction des mots et l’idéateur ou l’organisateur d’idées.

 
La synthèse vocale

Elle transforme en voix synthétisée un texte écrit à l’ordinateur. La voix fait la lecture du texte en répétant les mots et les syllabes comme ils sont écrits. Ceci peut être à la fois un avantage et un désavantage. Si l’élève à écrit « cado » au lieu de « cadeau », le logiciel le lira de la même façon, donc l’élève ne saura pas, à l’oreille, qu’il a fait une faute. Mais, si l’élève à écrit « ils mangant » au lieu de « il mangent », la synthèse vocale ne le lira pas de la même manière et l’élève comprendra alors en entendant que ce n’est pas ce qu’il voulait écrire. Bref, la voix synthétisée permet une relecture du texte différente et facilitante. L’élève peut alors se concentrer sur la forme (structure) du texte et sur la cohérence (compréhension) de celui-ci.

 
La prédiction de mots

Lorsque l’élève écrit un texte au traitement de texte, le logiciel lui propose une liste de mots en fonction des premières lettres de chaque mot écrit. Normalement, les mots proposés prennent en considération la structure lexicale du texte et les règles de grammaire (ex. accords). L’élève peut choisir parmi les mots suggérés, celui qui correspond à son idée, cliquer dessus, ce qui insère le mot correctement écrit dans le texte. De cette manière, il voit constamment des mots bien orthographiés plutôt que des mots fautifs qu’il a écrits au hasard. 
(Exemple avec WordQ --- VIDÉO)
 
L’organisateur d’idées

Ce logiciel aide l’élève durant l’étape de planification de ses idées ainsi que dans la production de son texte. Il lui permet d’inscrire les grandes lignes de ses idées, de les trier et de les relier entre elles sous forme de schéma pour faire du sens. Ainsi, il peut se fier à ce genre de plan pour rédiger son texte en suivant une ligne directrice, sans oublier aucun aspect important dont il voulait parler.

 
Et, comment s’en sert-on ?

 Quand ?

La sorte d’aide technologique dont l’élève à besoin devrait être sélectionnée par les parents, les enseignants et le ou les spécialistes lors du plan d’intervention auprès de l’élève concerné.

 Pourquoi?

Il faut savoir quel le besoin, l’action principal que l’élève doit atteindre (écrire lire ou s’organiser). L’élève a de la difficulté à réaliser les tâches reliées à ce besoin ou est tout simplement incapable de le faire. Il faut donc cerner le besoin, mais aussi les compétences à travailler en lien avec ce besoin.

 Comment?

Le choix de l’aide qu’on décide de fournir à l’élève doit correspondre à son besoin et lui permettre d’atteindre les barèmes minimaux à la réussite. Ensuite, on normalise son apprentissage, c’est à-dire on soumet ses connaissances à des règles techniques établies. Puis, on optimise ses apprentissages, c’est-à-dire qu’on donne la possibilité et les outils à l’élève pour que ce dernier donne le meilleur rendement possible. 

 Qui?

Les intervenants sont là pour donner accès aux aides technologiques dont l’élève a besoin et pour montrer à ce dernier comment s’en servir adéquatement. Ils sont également présents dans le but de planifier le suivi et d’évaluer de façon régulière les besoins pédagogiques de l’élève et les solutions technologiques qui peuvent lui venir en aide.  

 
En conclusion, il n’y a rien qui ne peut pas être réglé. Il faut simplement prendre la peine d’évaluer les besoins de l’élève qui a un trouble, de planifier un plan d’intervention, de lui fournir les outils nécessaires et de le suivre dans ce processus vers la réussite. La technologie offre maintenant une panoplie de logiciels efficaces et aisés d’utilisation qui facilitent l’écriture. Ils sont comme la canne pour l’aveugle, les béquilles pour le blessé et la chaise roulante pour l’handicapé. Il suffit de trouver quel outil correspond le mieux à l’élève concerné. Les technologies méritent vraiment que les enseignants et les intervenants s’y arrêtent, car elles offrent des ressources qui permettent à ceux-ci d’encourager l’élève et de le mener vers la réussite. C’est un élément de motivation considérable ! 

1 commentaire:

  1. Quelle belle synthèse! On voit que tu as bien saisi l'importance de ces outils.

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